Voici la suite du deuxième article sur la variation du niveau d’un lac écrit par le Cobali
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Bien avant la création de l’association de la protection du lac des îles (Apli), le niveau du lac était un sujet de préoccupation pour les riverains. Trop haut, trop bas, les riverains s’en plaignaient et s’en plaignent chaque année aux deux municipalités et à l’Apli.

Au fil des ans, l’Apli a rencontré les dirigeants  des 2 municipalités, installé une sonde et divers appareils de mesure, a voulu céder sans succès ces appareils à Saint-Aimé-du-lac-des-iles,  a fait des demandes afin que le niveau du lac soit géré pour protéger sa faune et ses rives et que toute l’information soit transmise aux riverains. La situation demeure toujours problématique.

A l’automne 2019, les administrateurs ont acheminé la demande suivante au ministère de l’environnement :

« L’association de la protection du lac des Îles propose que cessent les manipulations au barrage JB Dubé et que les 2 barrages restent ouverts afin que l’eau s’écoule naturellement. À cet effet, l’association de la protection du lac des Îles demande qu’une étude préalable soit entreprise afin que des professionnels compétents évaluent l’impact sur l’écosystème de cette modification aux pratiques. Nous souhaitons aussi que les riverains des deux municipalités riveraines soient informés tout au long du processus. »

La réponse : Le ministère de l’environnement (MEQ) a rappelé que la gestion du barrage est sous la responsabilité de la municipalité de Saint-Aimé-du-lac-des-iles et que celle-ci doit tenir compte des recommandations du ministère Forêt, Faune, Parcs (MFFP). Le MEQ nous a référé au MFFP.

Nous avons persévéré et acheminé notre demande au MFFP.

La réponse : le MFFP recommande que la municipalité suive les recommandations qui lui ont été acheminées en 1998 soit :  faire tous les travaux au barrage avant le 15 avril ou après le 20 juin pour protéger le maskinongé et avant le 1er octobre afin de protéger les frais de touladis. Après cette date, c’est la période de frai (entre le 10 et le 25 octobre), puis les œufs de touladis peuvent être exondés et la reproduction, détruite.

Un article sur la situation du touladi vous sera présenté dans les prochaines semaines.

La prochaine étape de notre démarche sera d’inviter des représentants du MFFP et du Comité de bassin versant de la Lièvre (COBALI) afin que ces biologistes expliquent aux représentants des 2 municipalités l’impact d’une gestion inadéquate du barrage sur la faune et la flore du lac, en particulier sur la survie du touladi.

Le but final est que la municipalité cesse d’intervenir aux 2 barrages et que ceux-ci soient laissés ouverts afin que l’eau s’écoule naturellement.